Catégories
Mentorat Non classé Psychologie

Comment accroître l’utilité de l’entretien motivationnel ?

L’associer à d’autres techniques permet d’en dépasser les limites

Dans un précédent article, nous avons présenté l’entretien motivationnel (EM) comme un outil prometteur dans le domaine du mentorat. A présent, nous nous attacherons à en montrer les limites et les perspectives pour en améliorer l’utilité.

UN SUCCÈS MODÉRÉ

Depuis les années 1980, l’entretien motivationnel a fait l’objet de nombreuses études pour en prouver l’efficacité. Force est de constater que les effets de l’EM sont relativement modestes.

Dans une méta-analyse de 2010 comprenant 119 interventions, des chercheurs ont calculé une faible taille d’effet de l’EM (d=0,22). A titre de repère, le NICE (National Institute for Health and Care Excellence) britannique préconise un seuil de taille d’effet de 0,5 pour qu’un traitement soit significatif sur le plan clinique. D’ailleurs, un quart de ces études n’ont pas eu d’effet ou eu un effet négatif. En outre, les meilleurs résultats provenaient d’essais cliniques de petite taille, donc de qualité médiocre. Enfin, le résultat de certaines études avec de multiples résultats a amélioré artificiellement l’efficacité.

Une autre méta-analyse sur l’abus de substances nocives a mis en évidence que l’effet de l’EM s’évanouissait dans le temps. En effet, la taille d’effet baissait de 0,77 à un mois à 0,11 après 12 mois.

Pourquoi de tels résultats un peu décevants ? Le psychologue Albert Bandura explique, à propos du traitement des addictions, que “[certes] on peut s’efforcer d’augmenter la motivation à démarrer le traitement. Mais si l’engagement du patient à changer ses habitudes est faible ou inexistant, il est préférable de différer le traitement dans le futur quand ses préoccupations seront plus prégnantes. Car l’échec d’efforts mi-chèvre mi-chou ne peut que renforcer la croyance en la futilité de ces efforts pour changer. Il faut que le changement se traduise rapidement pas des résultats positifs car sinon, l’échec va au contraire renforcer le sentiment d’inefficacité”. Autrement dit, l’EM peut se révéler utile pour augmenter temporairement la motivation, mais il faut d’autres relais pour que cette motivation perdure.

L’EM RENFORCE L’ENGAGEMENT DANS LE TRAITEMENT

Il ne faudrait cependant pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Ainsi, lorsque l’EM est conjugué avec une autre approche, il peut contribuer à en améliorer les effets. Prenons l’exemple des thérapies cognitivo–comportementales (TCCs).

Tout d’abord, compléter une TCC avec de l’EM en améliore le résultat. C’est le cas de l’abus d’alcool, de cocaïne, de l’anxiété généralisée et des troubles du comportement chez l’enfant.

Par ailleurs, selon une étude qualitative, les thérapeutes obtenant les meilleurs résultats avec leurs patients ont des caractéristiques communes. Leurs patients sentent qu’ils sont plus à leur écoute et davantage dans la collaboration. Ils les engageent plus activement à suivre leur traitement. Or ce sont là des compétences que développe l’EM, contribuant ainsi à améliorer la relation thérapeutique en la rendant plus humaine.

Enfin, l’EM, en augmentant la motivation et en diminuant l’ambivalence, pourrait augmenter l’adhésion au traitement, comme dans le traitement de la dépression pour effectuer les exercices en dehors des séances. Or, un des inconvénients majeurs des TCC est leur taux important d’attrition et de récidive (environ 50% des sujets abandonnent le traitement ou rechutent).

L’EM peut donc constituer un excellent tandem pour amplifier cette motivation. A ce titre, l’EM peut être utilisé en prétraitement pour augmenter l’engagement du bénéficiaire de commencer le traitement, ou bien en cours de traitement, à chaque fois que la motivation chute.

POUR ALLER PLUS LOIN

Si l’EM n’est pas une panacée, il est de nature à améliorer les traitements auxquels il est adjoint. Dans un prochain article, nous nous intéresserons à un de ces traitement pour le mentorat.

Catégories
Mentorat Psychologie

Comment accompagner le changement avec la théorie socio-cognitive ?

Cette théorie psychologique, née au 20ème siècle, est utile dans les démarches de mentorat

Dans un article précédent, nous avons expliqué l’utilité de l’entretien motivationnel (EM) pour le mentorat. Cependant son efficacité reste limitée, à moins qu’il ne soit associé à une autre technique. Dans cet esprit, nous allons présenter la théorie socio-cognitive (TSC) et montrer en quoi elle pourrait s’appliquer au mentorat.

LA THÉORIE SOCIO-COGNITIVE, QU’EST-CE QUE C’EST ?

Le psychologue canadien Albert Bandura a développé la TSC dans les années 1960, initialement comme une théorie de l’apprentissage. Selon celle-ci, les individus apprennent en observant les comportements des autres en les imitant.

Bandura l’a ensuite enrichie pour en faire une théorie capable de prédire le comportement humain. La TSC postule que les individus sont des agents. Ils sont capables, par leurs propres actions, d’exercer une influence intentionnelle sur leur fonctionnement et sur le cours des événements impactant leur existence.

LA TRIADE DU FONCTIONNEMENT HUMAIN

Pour la TSC, le fonctionnement humain est le produit de l’interaction entre les influences intra-individuelles, du comportement de l’individu et les facteurs liés à l’environnement :

Les déterminants liés à l’individu sont des facteurs internes, tels que les pensées, les sentiments et les croyances. Les déterminants environnementaux sont des événements qui impactent l’individu.

Chacun des déterminants de cette triade interagit réciproquement avec les deux autres. Ainsi un comportement peut influencer les déterminants individuels. Par exemple, lors d’une soirée, un adolescent qui refuse de boire (comportement) pourrait penser : “Mes amis vont me trouver ennuyeux” ou bien “Je pourrai mieux étudier et obtenir une bonne note pour l’examen de lundi”. De même, le comportement peut avoir un impact sur l’environnement. Dans notre exemple, devant son refus de boire, les amis de l’adolescent pourraient faire pression sur lui pour qu’il change d’attitude.

LES DEUX QUESTIONS CLE

Grâce à ces influences réciproques, en particulier sur les facteurs individuels, les individus sont davantage que les produits de leur environnement. Ils peuvent améliorer leurs conditions d’existence.

Pour simplifier à l’extrême, l’individu adopte un comportement après avoir répondu à deux questions. La première est “Est-ce qu’adopter ce changement va modifier ma vie dans un sens positif ?” – en terme technique, on l’appelle l’attente de résultats. La seconde est “Est-ce que je me sens capable d’adopter ce comportement ?” Ce que Bandura baptise le sentiment d’efficacité personnelle (SEP). Si la réponse est oui à ces deux questions, la personne va former l’intention d’adopter le comportement ou se fixer un objectif qui se traduiront par la réalisation du comportement.

LE RÔLE CENTRAL DU SENTIMENT D’EFFICACITÉ PERSONNELLE

Le SEP est central à la théorie car il affecte le comportement directement et indirectement par le biais des autres déterminants : attente de résultats, buts et facteurs environnementaux :

De fait, on a montré que le SEP était le plus fort prédicteur du comportement. De même, le SEP a un effet positif dans plus de 93% des études. Les effets ont d’ailleurs été notés aussi quelles que soient les populations étudiées : enfants (taille d’effet 1,51), adolescents (0,30) adultes étudiants (0,70), adultes non-étudiants (0,66)

le sep est manipulable

L’autre caractéristique intéressante du SEP est que l’individu peut le modifier grâce à 4 moyens. Tout d’abord, en vivant des expériences de maîtrise du comportement-cible (maîtrise guidée). Ensuite, en prenant connaissance d’expériences de maîtrise réalisées par d’autres personnes (modelage). Ou encore, en recevant des encouragements (persuasion sociale). Enfin en contrôlant ses sensations psycho-physiologiques. A ce titre, dans près de 95% des études analysées par les chercheurs, des effets modérés à élevés ont été obtenus du SEP que ce soit par la maîtrise guidée (0,75 de taille d’effet), le modelage (1,02) ou la persuasion verbale (0,40).

POURQUOI EMPLOYER LA SCT EN MENTORAT ?

La théorie socio-cognitive a de nombreuses applications dans différents domaines, notamment l’éducation, la santé, le travail et le sport. En particulier dans deux domaines couverts par le mentorat : la prise de parole devant un public et l’insertion professionnelle.

Par ailleurs, elle dispose d’une communauté nombreuse de chercheurs qui continuent d’approfondir la connaissance. Elle entretient aussi des liens avec l’entretien motivationnel par le biais du SEP. Il a d’ailleurs été montré que l’EM avait un impact positif sur le SEP.

POUR ALLER PLUS LOIN

La théorie socio-cognitive par sa capacité à permettre à l’individu de changer est prometteuse pour le mentorat. Dans un prochain post, nous verrons comment l’utiliser concrètement dans la relation mentor-mentoré.

Catégories
Philosophie Politique

Qu’est-ce que la justice ?

Dans sa Théorie de la Justice, le philosophe John Rawls expose trois principes pour concilier liberté et égalité

Qu’est-ce que la justice sociale ? Est-ce l’égalité des chances ? La liberté pour chacun ? La solidarité entre les citoyens d’une même nation ? Le philosophe américain John Rawls a proposé une théorie de la justice qui concilie la liberté, l’égalité et la solidarité.

Aujourd’hui, la France fait face à des défis majeurs: crise sanitaire,  inégalités sociales, revendications identitaires… Dans cet article, nous nous demandons si cette théorie est pertinente pour améliorer la situation actuelle de notre pays. Elle offre des outils conceptuels utiles pour penser la justice dans une démocratie.

Qu’est-ce que la théorie de la justice de Rawls

La philosophie de Rawls se veut rationnelle. Elle prétend ne reposer sur aucun jugement de valeur qui relèverait d’une conception éthique, métaphysique ou religieuse particulière.

Sa théorie de la justice définit les principes qui devraient régir une société juste et démocratique. Pour cela, Rawls imagine une expérience de pensée. Des individus rationnels doivent choisir les règles de base de leur société. Mais ils ne savent pas quelle sera leur place dans celle-ci. Les individus dans cette position originelle sont placés sous un voile d’ignorance. Ils ne connaissent ni leur sexe, ni leur race, ni leur religion, ni leurs talents, ni leurs préférences. Ils ne savent que les caractéristiques générales de la société. Elle se compose d’êtres libres et égaux. Elle doit satisfaire des conditions de rareté et d’incertitude. Enfin, elle est marquée par des conflits d’intérêts et des divergences de conceptions du bien. Cette situation, qu’il appelle la position originelle, doit garantir l’impartialité et l’équité du choix.

les trois principes de justice

Dans ces conditions, Rawls pense que les individus choisiraient trois principes de justice. Le premier principe est celui de la liberté. Chaque personne doit avoir un droit égal au système le plus étendu possible de libertés fondamentales. Il s’agit de la liberté d’expression, de conscience, d’association, etc. Ce système doit être compatible avec un même système pour tous. Ce principe a la priorité absolue sur les deux autres.

Le second principe est celui de l’égalité, réelle et non formelle, des chances : chacun peut accéder à toutes les fonctions et les positions, pourvu qu’il en ait les capacités. Ce principe, à son tour, a priorité sur le dernier.

Le troisième principe, “de différence”, est que les inégalités économiques et sociales ne sont légitimes que dans la mesure où elles contribuent à rendre meilleur possible le sort de ceux qui ont le moins.

En adoptant ces trois principes, on obtient ainsi la situation la plus égalitaire qui ne soit pas rejetée par l’ensemble des parties prenantes. On pourrait être plus égalitariste que Rawls, mais on aurait alors tout le monde contre soi : les plus pauvres, car ce sont les principes de la justice rawlsienne qui maximisent leur sort ; les plus riches, car ils devraient contribuer davantage. D’autre part, ces principes incitent les plus doués à se donner à fond, puisqu’ils recueilleront les fruits de leurs talents ou de leurs efforts. Ces inégalités ne sont que des moyens au service d’une fin morale, qui est la maximisation du sort des plus mal lotis.

prenons un exemple

Illustrons la théorie de Rawls, et plus particulièrement son troisième principe de différence, par la réforme des retraites de 2023. Rappelons tout d’abord que cette réforme avait pour but d’économiser 20 milliards par an d’ici 2030. Avant cette réforme, pour toucher une retraite à plein taux, il fallait deux conditions : avoir l’âge légal de 62 ans et la durée requise de cotisations, qui est de 42 annuités pour ceux nés en 1961.

Supposons que, pour cette réforme, le gouvernement ait eu à choisir la plus juste, au sens de ce principe de Rawls, de deux mesures possibles. La première consistait à augmenter le nombre d’annuités nécessaires pour toucher sa retraite à taux plein de 42 à 44. Dans la seconde proposition, celle mise en œuvre effectivement, l’âge minimum de la retraite reculait de 62 à 64 ans.

l’histoire de Fatima et de Marie-Line

Prenons le cas de Fatima, une femme de ménage qui travaille chez Marie-Line, propriétaire d’une villa luxueuse à Marseille. Toutes deux sont nées en 1961.

Fatima a commencé à travailler à 20 ans. Ce métier fatigant et les horaires souvent extrêmes l’exténuent. Elle aspire à prendre sa retraite dès que possible. Elle aurait pu, avant la réforme, la prendre en 2023, puisqu’elle a ses 42 annuités cette année. Selon la première mesure, qui augmente les annuités, elle devra travailler 2 ans supplémentaires afin de cotiser pour le système de retraite.

Marie-Line a fait des études d’ingénieur et a commencé à travailler à 23 ans. il lui faut attendre 65 ans pour atteindre les 42 annuités. La première mesure se traduira pour elle par une retraite à 67 ans. Elle cotisera donc, comme Fatima, deux ans de plus au système de retraite. Comme Marie-Line contribuera davantage que Fatima au cours de ces deux années, à proportion de son revenu beaucoup plus élevé, une telle mesure aura plutôt tendance à réduire les inégalités.

une mesure injuste

Avec la seconde mesure, du fait du recul de l’âge légal à 64 ans, Fatima devra aussi travailler 2 ans supplémentaires. Pour Marie-Line, en revanche, le recul de l’âge de la retraite à 64 ans n’aura pas d’impact sur elle puisque de toute façon, comme avant la réforme, elle devra travailler jusqu’à 65 ans pour avoir tous ses trimestres. Elle ne cotisera donc pas plus qu’avant la réforme. On voit donc que cette mesure pose, à l’égard du principe de différence, deux problèmes : elle accroît les inégalités par rapport à la première, puisque, dans ce cas, Fatima contribue seule au système de retraite. Et, plus grave, elle n’améliore pas sa situation par rapport à la première mesure.

La première mesure est donc plus juste au sens rawlsien. Pourtant, c’est la seconde qui a été mise en œuvre et suscité, à juste titre sous l’angle de l’équité selon Rawls, l’ire d’une majorité de Français.

Pour rendre plus juste le recul de l’âge de la retraite, il eût fallu inclure une dose supplémentaire de redistribution pour améliorer le sort des plus mal lotis, un bonus pour les carrières longues par exemple.

pour aller plus loin

En conclusion, nous avons vu que la théorie de Rawls offre une vision intéressante et stimulante de la justice. Elle peut permettre de décider entre différentes politiques publiques.

Elle a cependant fait l’objet de critiques venant de deux camps opposés, les libertariens et les communautaristes. C’est ce que nous verrons dans un prochain article.

Catégories
Communication Psychologie Toastmasters

La pratique délibérée pour s’améliorer en improvisations

Vous voulez devenir un orateur hors pair ? Entraînez-vous en suivant les conseils d’un psy qui transforme n’importe qui en champion des échecs ou de Toastmasters

Vous avez envie de devenir un meilleur orateur, de captiver votre auditoire, de convaincre avec vos arguments ? Vous savez que pour y arriver, il faut s’entraîner, mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Aujourd’hui, je vais vous parler de la pratique délibérée, une méthode scientifique pour acquérir et améliorer n’importe quelle compétence. Je vais aussi vous montrer comment vous pourrez appliquer ces principes aux improvisations Toastmasters. Ces exercices de prise de parole mettent à l’épreuve votre réactivité, votre créativité et votre éloquence.

Qu’est-ce que la pratique délibérée ?

La pratique délibérée est un concept développé par le psychologue Anders Ericsson. Il est considéré comme le père de la science de l’expertise. Selon lui, la pratique délibérée permet d’atteindre l’excellence, que ce soit en musique, dans les échecs, ou l’art oratoire.

La pratique délibérée se distingue de la simple pratique par plusieurs caractéristiques :

  • Elle se fixe un objectif spécifique et mesurable, qui correspond au niveau de performance souhaité.
  • Elle implique de se confronter à des défis qui dépassent ses capacités actuelles.
  • Elle a besoin d’un retour immédiat et constructif, pour identifier ses erreurs et ses points à améliorer.
  • Elle se focalise sur le processus plutôt que sur le résultat. Elle cherche à comprendre les principes sous-jacents à la compétence visée.
  • Elle repose sur la répétition et la révision régulières, pour consolider les acquis et renforcer la mémoire.
  • Elle s’inspire des meilleurs, en se comparant aux experts du domaine et en s’appropriant leurs méthodes et leurs stratégies.
Comment appliquer la pratique délibérée aux improvisations Toastmasters ?

Les improvisations Toastmasters consistent à répondre à une question inopinée en moins de deux minutes et demie. Les clubs Toastmasters les utilisent pour développer les compétences de communication de leurs membres. Elles sont un excellent terrain d’application pour la pratique délibérée. En effet, elles sollicitent plusieurs domaines de l’art oratoire : la structure, le langage, la voix, le geste…

avoir un objectif et se lancer un defi

Voici comment vous pourriez utiliser les principes précédents de la pratique délibérée pour vous préparer et réussir vos improvisations :

  • Avoir un objectif spécifique et mesurable : avant de vous entraîner aux improvisations, définissez clairement ce que vous souhaitez améliorer. Par exemple, vous pouvez vouloir augmenter la durée de votre prise de parole, réduire votre stress, mieux structurer votre discours ou utiliser un vocabulaire plus riche. Choisissez un objectif qui soit adapté à votre niveau actuel et qui soit quantifiable. Par exemple, vous pouvez mesurer la durée de votre improvisation, le nombre d’hésitations que vous faites ou le nombre d’idées que vous développez.
  • Sortir de sa zone de confort : pour progresser aux improvisations, il faut accepter de se mettre en difficulté. Ne choisissez pas des sujets trop faciles ou trop familiers. Au contraire, exposez-vous à des sujets variés et aléatoires, qui vous obligent à mobiliser vos connaissances générales, votre culture personnelle, votre imagination… Vous pouvez utiliser des applications ou des sites web qui génèrent des sujets de “Table Topics Toastmasters”, ou demander à un ami ou à un membre du club de vous en proposer. Vous trouverez ici une liste de sujets avec tirage aléatoire.
recevoir des retours et comprendre le fonctionnement
  • Obtenir un retour immédiat et constructif : pour savoir si vous avez réussi ou non une improvisation, il faut avoir un retour sur votre performance. Dans les clubs Toastmasters, un évaluateur donne un retour aux participants à la séance d’improvisations. Quand vous vous entraîner en solo, le mieux est de vous filmer ou de vous enregistrer, pour pouvoir analyser ensuite votre discours, votre voix, votre langage corporel… Vous pouvez aussi demander l’avis d’un mentor ou d’un pair expérimenté, qui saura vous donner des conseils personnalisés et des pistes d’amélioration.
  • Se concentrer sur le processus plutôt que sur le résultat : pour maîtriser les improvisations, il faut comprendre comment elles fonctionnent, quels sont les éléments qui les composent et comment les articuler. Il faut aussi être conscient de ses forces et de ses faiblesses, de ses stratégies et de ses réflexes. Au lieu de se focaliser sur le fait de donner une bonne ou une mauvaise réponse, il faut se concentrer sur le fait de développer sa capacité à argumenter, à convaincre ou à faire rire. Il faut aussi apprendre de ses erreurs et de ses succès, en identifiant ce qui a marché ou pas, et comment s’améliorer.
répéter et apprendre des meilleurs
  • Répéter régulièrement : pour ancrer les improvisations dans sa mémoire et dans son répertoire, il faut les pratiquer fréquemment, au moins une fois par semaine, voire tous les jours si possible. Il faut aussi réviser les sujets que l’on a déjà traités, pour renforcer les connaissances acquises et éviter l’oubli. Vous pouvez par exemple relire vos notes, réécouter vos enregistrements ou refaire les mêmes sujets avec des variantes.
  • Chercher à se comparer aux meilleurs improvisateurs: observez comment ils répondent aux sujets, comment ils structurent leur discours, comment ils utilisent leur voix, leur regard, leur geste… Essayez de comprendre ce qui fait leur force, leur originalité, leur impact. Vous pouvez regarder des vidéos de “Table Topics Toastmasters” sur YouTube, ou assister à des concours interclubs.
pour aller plus loin

Les improvisations Toastmasters sont un excellent moyen de développer votre art oratoire. Mais pour en tirer le meilleur parti, il faut les pratiquer avec méthode et rigueur. La pratique délibérée est une approche scientifique qui vous permettra d’atteindre un niveau d’excellence dans cette compétence. En appliquant les principes de la pratique délibérée, vous verrez votre aisance verbale, votre confiance en vous et votre impact sur votre auditoire augmenter considérablement.

Vous voulez rencontrer des improvisateurs expérimentés et participer à une séance d’improvisations lors d’une prochaine réunion ? C’est par ici.

Catégories
Communication Toastmasters

Comment créer un nouveau club Toastmasters en s’appuyant sur un club de référence

Appuyer un nouveau club Toastmasters sur un club existant lui permet d’accéder à des ressources et d’accélération son développement

L’épidémie de Covid a fait chuter le nombre de Toastmasters dans le monde. Ainsi, l’Ile-de-France a perdu plus de 30% de ses membres entre 2019 et 2023. Heureusement, certains clubs ont surmonté cette crise en conservant un nombre important d’adhérents. Tel est le cas de l’Etincelle et de SCINTILLE! Ils cumulaient à eux deux 78 membres en 2023, plus de 50% qu’en 2019.

De nombreux visiteurs continuent de faire la queue pour assister aux réunions de ces clubs. Ils créent ainsi une opportunité de former de nouveaux clubs. Dans ce contexte, quels enseignements pourrions-nous déduire de de la création de SCINTILLE ?

les défis d’un nouveau club

Plusieurs clubs créés récemment ont disparu après seulement quelques mois d’existence, comme la plupart des clubs d’entreprise (Oracle, Schlumberger entre autres) et le club de Brest. Il est en effet très difficile de créer un club ex-nihilo, sans bénéficier du soutien d’un club existant.

Un club naissant doit relever deux défis. Tout d’abord, il doit attirer des invités alors qu’il est encore balbutiant. Peu visible sur le web, il n’a pas la réputation pour alimenter le bouche à oreille. De plus, les fondateurs affrontent une charge de travail considérable : animer des réunions, recruter de nouveaux membres, gérer les aspects administratifs et financiers, jusqu’à ce que le club ait suffisamment de membres expérimentés pour prendre le relais.

s’appuyer sur un club de reference

S’appuyer sur un club de référence, comme ce fut le cas pour SCINTILLE! avec Etincelle, présente plusieurs avantages. Le club en création accède au flux d’invités du club de référence, qui peuvent ainsi choisir le club correspondant à leurs préférences (horaires, lieu, ambiance…). En même temps, les membres expérimentés du club de référence servent de coachs aux nouveaux membres. Leur expérience les aide à remplir les rôles les plus complexes d’une séance (animateur, évaluateur général). Cela rend les réunions plus intéressantes et dynamiques.

Pour leur part, les membres du club de référence peuvent bénéficier des séances du nouveau club, pour progresser plus vite dans leurs parcours éducatifs et muscler leurs compétences de leadership. Enfin, les deux clubs mutualisent certains coûts, comme les frais bancaires ou l’achat de matériel (caméra pour filmer, projecteur,…).

Bénéficier de ces avantages impose quelques prérequis. Tout d’abord, le site du club de référence doit être bien visible sur le web, afin d’attirer le maximum d’invités. En particulier, il doit être clair, attrayant et à jour. Il doit également mentionner l’existence du nouveau club et les modalités pour y assister. Ensuite, les membres et le bureau du club de référence doivent explicitement accorder leur soutien au nouveau club. Ils doivent comprendre les bénéfices du projet pour eux-mêmes, afin de consentir à verser les 125 USD nécessaires à la création du nouveau club et fermer temporairement les inscriptions pour donner la priorité au nouveau club. Prononcer un discours de présentation du projet ou organiser un concours pour trouver un nom au nouveau club sont des façons d’entraîner cette adhésion.

Avoir une équipe de création solide

L’un des derniers clubs créés au sein de la division A, celui de Brest, a disparu un an après sa création. Entre autres raisons, son (unique) fondateur avait quitté le club au lendemain de son inauguration. Pour éviter cela, il est indispensable qu’un minimum de trois membres expérimentés issus du club de référence forme l’équipe de création du nouveau club. Ces membres assurent les rôles clés de président, vice-président formation et vice-président relations publiques.

Avec une telle équipe, il est possible de répartir la charge de travail entre les fondateurs et d’éviter l’épuisement. A mesure que les nouveaux membres adhèrent, certains, particulièrement motivés, rejoindront le bureau, favorisant ainsi la transmission des savoir-faire et la cohésion du groupe.

Les fondateurs bénéficient, de leur côté, d’une opportunité d’obtenir les crédits de sponsoring de club nécessaires au titre de DTM.

Créer la même expérience que dans un club mature

Pour fidéliser les membres du nouveau club, plusieurs initiatives concourent à leur faire vivre la même expérience que dans un club mature.

Lors de la création de SCINTILLE !, les nouveaux membres disposaient d’un document leur permettant d’effectuer tous les projets du niveau 1 de Pathways alors qu’ils n’avaient pas encore accès à Base Camp, la plateforme éducative de Toastmasters. Une fois le club eût été officiellement créé, le bureau du club les assista pour transférer leurs projets dans Base Camp. Ils pouvaient ainsi poursuivre leur parcours sans perdre le bénéfice de leur travail préalable.

De même, les membres du club de référence tenaient les rôles seniors d’une réunion (animateur, évaluateur général, chronométreur…). Progressivement ils laissaient la main aux membres du nouveau club, en les coachant et en les évaluant.

De fait, les nouveaux Toastmasters avaient le sentiment d’appartenir à un club à part entière. Ils acceptaient alors plus facilement de payer une cotisation du même montant que dans le club de référence.

Assurer la pérennité du nouveau club

Une fois que le nouveau club a atteint le nombre minimum de 20 membres pour être officialisé, il faut veiller à en assurer la pérennité. Il doit acquérir progressivement une identité propre, en choisissant une nouvelle salle, une nouvelle identité, une nouvelle devise, etc. Il doit aussi constituer une nouvelle association, avec ses propres statuts, son propre règlement intérieur, son propre compte bancaire, etc.

Disposer d’un site web indépendant, avec un nom de domaine en propre, permet de présenter le nouveau club et ses spécificités.

Pour assurer la viabilité du nouveau club, les adhérents doivent acquérir de l’expérience et renouveler leur adhésion. De la sorte ils pourront à leur tour tenir tous les rôles d’une réunion et coacher les nouveaux arrivants. Pour cela, il faut des réunions variées, des événements conviviaux et des formations complémentaires.

pour aller plus loin

Fonder un nouveau club Toastmasters est une expérience enrichissante et gratifiante. Elle permet aux membres motivés de développer leurs compétences de leadership et de progresser vers le titre de DTM.

SCINTILLE! est un exemple réussi de création d’un nouveau club en s’appuyant sur un club de référence, l’Etincelle en l’occurrence. Si vous voulez en savoir plus sur ces deux clubs dynamiques et innovants, venez assister à l’une de leurs prochaines réunions. C’est ici.

Catégories
Non classé

Comment tenir le rôle de Trésorier ?

Le trésorier a pour rôle de gérer le budget du club. Ses responsabilités s’exercent principalement en dehors des réunions

Le trésorier d’un club Toastmasters joue un rôle important en gérant les flux d’argent sur le compte de l’association. Pour faciliter l’apprentissage des subtilités de ce rôle, voici un tutoriel pour en savoir plus.

Responsabilités hors des réunions du club :

Elles comprennent les tâches suivantes:

  • Collecter les cotisations du club auprès des membres (en juillet pour les renouvellements, le reste de l’année au fil de l’eau)
  • Inscrire les nouveaux membres
  • Régler les cotisations semestrielles au siège (avant le 1er octobre et le 1er avril)
  • Acquitter les factures (location de salles essentiellement)
  • Suivre l’exécution du budget
  • Conserver une trace de toutes les transactions financières du club.
  • Assister aux réunions du bureau et y présenter l’état financier du club (entre 4 et 6 réunions par an)
  • Suivre les sessions de formation des dirigeants de club organisées par la division (en janvier et en juin)
  • Former son successeur
  • Préparer le budget annuel afin de déterminer la cotisation pour la saison suivante et la faire approuver par le bureau (en mai)
  • Préparer et envoyer les avis de cotisation aux membres (en juin)
  • Déclarer la signature du successeur à la banque pour les moyens de paiement
Responsabilités au cours des réunions du club
  • Recueillir les formulaires d’adhésion complétés et les cotisations des nouveaux membres.
  • Informer les membres de la période de renouvellement des cotisations et en expliquer le processus, en particulier pour le renouvellement en juillet
procédures Des clubs l’Étincelle et SCINTILLE!

Comment inscrire un nouveau membre?

Comment inscrire un nouveau membre sur EasySpeak?

Comment mettre à jour les coordonnées d’un membre ?

Comment payer les cotisations à TMI?

Comment payer les salles ?

Comment vérifier qu’un membre est bien inscrit ?

Comment contacter le service clientèle de Toastmasters ?

Comment faire un budget et déterminer la cotisation pour l’année N+1 ?

Comment suivre le budget ?

Comment rechercher un statement ?

Quelle cotisation appliquer à partir de mai ?

Comment inscrire un nouveau membre?

Prérequis : il faut disposer du bulletin d’inscription et du versement de la cotisation

  • NOTE : Penser à sauvegarder une copie électronique du bulletin d’inscription
  • Si la personne a payé par chèque, l’encaisser en mettant son nom sur le formulaire de remise de chèque BRED (afin de le tracer sur le relevé bancaire)
  • Si elle a payé par virement, vérifier la transaction en se connectant sur le site BRED
  • Si elle a payé en espèces, faire un virement équivalent sur le compte du club
  • NOTE: maintenant les paiements se font principalement par Hello Asso
  • Noter les coordonnées du cotisant dans le tableur Excel (mettre les Google docs à la place): par exemple Etincelle_2022_2023 ou SCINTILLE_2022_20213: nom, prénom, adresse email, numéro de portable, adresse postale, date d’inscription, montant de la cotisation, mode de paiement (pour le traçage sur le relevé bancaire)
  • Déclarer le nouveau membre sur le site toastmasters.org :
    • NOTE 1 : il faut être membre du bureau pour faire l’enregistrement
    • NOTE 2: si on est à quelques jours de la fin du mois : attendre le début du mois suivant pour économiser un mois ; créer cependant le compte sur EasySpeak pour permettre au nouveau membre de prendre un rôle lors de la prochaine réunion
    • Rentrer le login et le password
    • Cliquer sur Add Membership…Yes, new member
    • Suivre les instructions en ne remplissant que les informations obligatoires (pas le numéro de portable)
      • Payer avec la carte du club
      • Ne payer que le semestre en cours (pour des raisons de trésorerie)
    • Quand on a reçu le message de TMI, noter le statut du cotisant “ Réglée TMI”
    • Déclarer le nouveau membre sous EasySpeak NOTE : sur EasySpeak Etincelle ET SCINTILLE ! (voir article ci-contre)
    • Confirmer l’inscription au nouveau membre en lui envoyant un mail (voir modèle)
    • (Facultatif) Faire justificatif
Comment inscrire un nouveau membre sur EasySpeak?
  • Se connecter sous EasySpeak avec son propre identifiant
  • Cliquer sur Ce club…Liste des membres
  • Cliquer Add User en haut à droite
  • Rentrer le nom, le prénom et l’adresse mail
    • NOTE : pour les membres d’un autre club, une fenêtre apparaît qui dit que le membre existe déjà (le mail en fait) et propose de connecter le membre existant au club
  • Rentrer l’id de la forme Prénom.Initiale du nom
  • Fermer et vérifier que le membre est bien créé dans la liste des utilisateurs
Comment mettre à jour les coordonnées d’un membre ?
  • Aller sur le site TMI :
  • Rentre le login et le password
  • Cliquer sur Club Central/<Nom du club>
  • Sélectionner le club puis sélectionner “View/update your club roster”
  • Sélectionner “Edit contact information”
Comment payer les cotisations à TMI?

A lieu deux fois par an : avant les 1/10 et 1/4

  • Ouvrir le fichier Adhérents et compter le nombre de personnes dont la cotisation est à régler
  • Aller sur le site TMI
  • Rentre le login et le password
  • Cliquer sur Club Central/<Nom du club>
  • Sur Pay Dues, cliquer les adhérents qui ont payé leur cotisation depuis la dernière fois. Si besoin, diviser l’écran entre la page TMI et le fichier Annuaire
  • Vérifier que le nombre d’adhérents est cohérent
  • Payer avec la carte du club (voir classeur)
Comment payer les salles ?
  • Etincelle : par chèque au début du mois suivant
  • SCINTILLE ! par virement au début du mois suivant, après réception de la facture
Comment vérifier qu’un membre est bien inscrit ?

Situation : un membre se plaint qu’il n’a pas reçu les informations

  • Vérifier qu’il est bien dans le roster (voir plus haut sur les informations membres)
  • Envoyer la copie d’écran au membre et lui demander de confirmer l’adresse
  • Si l’adresse est correcte, appeler le service clientèle pour qu’ils envoient les documents à l’adresse
  • Si l’adresse est incorrecte, appeler le service clientèle pour connaître la procédure (besoin de payer une nouvelle fois ?)
Comment contacter le service clientèle de Toastmasters ?
Comment faire un budget et déterminer la cotisation pour l’année N+1 ?

A faire mi-mai

  • Copier/coller le dernier budget : par ex. Budget_2020_2021
  • Copier l’onglet : “Budget_prév”
  • Mettre à jour les paramètres du budget (onglet “Paramètres”), en particulier :
    • Taux de change USD/EUR
    • Tarif des salles
    • Tarif des cotisations
  • Elaborer les scénarios pertinents en faisant varier les variables du club (soulignées) en particulier
    • Nombre annuel de nouveaux membres
    • Taux de renouvellement des anciens membres (en juillet, en septembre)
    • Taux de réduction pour les renouvellements
    • Part de la trésorerie du club allouée à l’exercice
  • Sélectionner le scénario le plus satisfaisant en fonction de la trésorerie sortante, à la fin de l’exercice (NOTE : elle ne doit JAMAIS être négative) et de la trésorerie nette de l’exercice (NOTE : idéalement à 0)
  • Faire un mail aux présidents de l’année n+1 et de l’année n pour avoir validation de la cotisation proposée
  • Copier/coller l’onglet “Budget_prév” en “Suivi”
  • Coller (texte) les chiffres du budget prévisionnel adopté
  • Copier le tableau en bleu et remettre à 0 pour faire le suivi mensuel
Comment suivre le budget ?

A partir de Juillet selon une fréquence mensuelle

  • Se connecter sur le site de la banque
  • Archiver les relevés bancaires du mois
  • Reporter les recettes et les dépenses des relevés bancaires sur Budget_2020_2021 en distinguant les deux clubs (NOTE : tant que les comptes ne sont pas séparés)
  • Prendre chaque relevé dans l’ordre chronologique et affecter les recettes/dépenses avec le chéquier et le carnet de remise de chèques
  • Pour les remises de chèques, regarder dans le reçu la répartition
  • Compléter le budget prévisionnel sur un an à partir de la mise à jour
  • Archiver les mois budget pour les deux clubs
  • Mettre à jour les budgets avec le réalisé du mois
  • NOTE : La somme de la trésorerie des deux clubs dans Budget_2020_2021 doit être égale à la trésorerie sur le relevé de compte
Comment rechercher un statement ?
Quelle cotisation appliquer à partir de mai ?

Pour les nouveaux inscrits à partir de mai, leur proposer le choix entre

  • La cotisation de janvier (90€) et une cotisation couvrant les mois restant à courir jusqu’à septembre, à prix coûtant, soit les 7,5 dollars/mois reversés à TMI, plus une année complète au tarif actuel de 135€. Cela leur permet de bénéficier de tarifs attractifs pour plusieurs mois. Exemples:
    • Pour les inscrits en mai: le montant de cette cotisation est de 25€ (inscription)+34€ (cotisation TMI de mai à septembre)+135€ soit 194€ pour 17 mois de Toastmasters
    • Pour les inscrits en juin: 25€ (inscription)+27€ (cotisation TMI de juin à septembre)+135€ soit 187€ pour 16 mois de Toastmasters
  • La cotisation de janvier (90€) plus 25€ pour une inscription qui sera valide jusqu’à septembre 2023. NOTE: En cas de renouvellement, ils paieront 80€ (la cotisation réduite pour les adhérents existants). Au total, ils paieront 25+90+80 soit 195€, donc moins attractif

Pour les clubs, cela permet de sécuriser les nouveaux membres pour l’année prochaine.

 

Catégories
Communication Toastmasters

SCINTILLE! vs. Sars-Cov2 : 1 – 0

L’épidémie de COVID n’a pas empêché SCINTILLE! de devenir un club Toastmasters à part entière

A la fin de l’article sur la création du club SCINTILLE !, ce dernier était pris dans la tourmente de la réforme des retraites. Comment a-t-il navigué au milieu de ces remous ?

Rebond et accélération

Malgré les grèves, les réunions de SCINTILLE ! ont perduré. A la mi-janvier, la fin du mouvement social a ramené membres et invités aux réunions. En particulier, la petite salle du Centre des Deux Moulins se souviendra longtemps des soirées survoltées. Elles culminèrent avec l’intronisation – la cérémonie d’accueil des nouveaux membres – de 7 membres au cours de la même réunion !

Les inscriptions s’enchaînent alors à un rythme endiablé permettant d’atteindre 29 membres au début du mois de mars. En parallèle, 9 volontaires ont formé le bureau du club. Armé de ses membres et de son bureau, le club est donc assuré de recevoir le feu vert de Toastmasters pour devenir un club à part entière. Mission accomplie avec plus de 3 mois d’avance sur le plan initial.

Néanmoins, le bureau décide de repousser l’accréditation Toastmasters et d’économiser ainsi trois mois de redevance à Toastmasters International. Cela ne pénalise pas les nouveaux membres car aucun n’a encore fini le manuel qui leur a été remis à l’inscription.

rechute et entrée dans le monde virtuel de Zoom

Il était plus que temps ! Le 19 mars, le gouvernement français décide de confiner le pays pour enrayer l’épidémie de COVID. Les réunions physiques sont interdites. Grâce à Zoom, elles continuent virtuellement. Cependant, le bureau suspend l’inscription de nouveaux membres tant que les réunions physiques n’ont pas repris. Car l’expérience des réunions physiques et des contraintes de déplacement qu’elles entraînent, est essentielle pour une adhésion éclairée.

Les réunions virtuelles ont maintenu la cohésion du groupe, menacée par l’isolement forcé. D’autres avantages ont presque compensé la moindre convivialité du virtuel par rapport au présentiel. Temps de déplacement gagné, frais de salles réduits à zéro, enregistrement des prises de paroles pour les orateurs qui souhaitaient analyser leurs prestations a posteriori, vote électronique facile, et retour des auditeurs grâce à l’outil de messagerie instantanée. Même le chronométreur a su exploiter les fonds d’écran colorés dans certaines séances.

Et, cerise sur le gâteau, le club a reçu la visite de Laetitia, la jeune Belge vice-championne, cette année-là, du Grand Oral de France Télévisions. Malgré une légère baisse de l’assiduité, compréhensible à la fin du confinement, la solide base de membres engrangés auparavant a permis l’accréditation du club, en juin comme prévu.

Épilogue : Et maintenant ?

Les réunions physiques ont repris le mois suivant à la faveur des beaux jours, en plein air, au cœur du bois de Vincennes. Tout le monde était heureux de se retrouver après de longues semaines d’isolement. Nous nous sommes alors fixé l’objectif de reprendre les séances en salle dès la rentrée de septembre.

Le défi principal du club en cette nouvelle année sera de constituer un groupe fort et autonome. Pour cela, il s’attachera à poursuivre le partenariat avec l’Étincelle qui lui a permis de bénéficier de l’expérience de ce club. Il lui faudra aussi acquérir sa propre identité. En cela, la création d’un site Internet en propre lui permettra, à terme, de gérer lui-même son flux d’invités, tandis que la constitution d’une association autorisera la séparation des trésoreries.

En conclusion, si la gestation de SCINTILLE ! a connu des hauts et des bas, le bébé est en pleine forme. En tout cas, les efforts doivent se poursuivre pour que ce club tienne toute sa place au sein de la constellation Toastmasters. En attendant, nous vous invitons à nous rendre visite prochainement ! C’est ici.

Catégories
Communication Toastmasters

De quel orateur Trump est-il le nom ?

Les observateurs raillent souvent le style de communication de Donald Trump. Ils ont tort

A nouveau Président en 2024 ? Malgré sa défaite après un mandat controversé, Donald Trump s’apprête à une nouvelle campagne présidentielle. Dans ce billet, nous nous intéressons à son style oratoire.

AU-DELÀ DES CLICHES

Les observateurs opposent souvent les styles de Trump et de son prédécesseur, Barack Obama, dans leurs discours en particulier. Souvent, les mêmes stéréotypes reviennent. Trump est un illettré face à un fin rhétoricien comme Obama. Son raisonnement est chaotique contre un argumentaire logique et persuasif. Il est paresseux face à un engagé. Enfin, il privilégie le clash face à un professionnel du storytelling.

Donald Trump n’a certes pas le souffle d’un Martin “J’ai fait un rêve” Luther King, ou d’un Charles “Je vous ai compris” de Gaulle. En conclure qu’il est piètre orateur serait hâtif. Au contraire, sa rhétorique, simple, est très efficace pour communiquer avec son public cible.

ATTEINDRE SON PUBLIC CIBLE

Quel est l’auditoire de Trump ? Son électorat consiste avant tout en partisans issus des classes moyennes inférieures. D’un modeste niveau d’éducation, ils éprouvent un fort ressentiment à l’égard des autres. Le sénateur, désormais trumpiste, J.D. Vance a particulièrement bien décrit ce monde de petites gens dans “Hillbilly elegy”.

Pour que ce public le comprenne, Trump utilise un langage simple qui le rend authentique et différent du reste de la classe politique. Ainsi, ses phrases regorgent davantage de mots courts, monosyllabiques, et comportent rarement des propositions subordonnées. Pour le démontrer, les experts ont passé ses discours à la moulinette du test Kincaid. Celui-ci évalue la complexité d’un discours en mesurant la longueur moyenne des mots et des phrases. Le résultat du test est un nombre qui correspond à un niveau scolaire. Ainsi, un enfant de niveau CM1 peut comprendre les discours de Trump, alors qu’il faut être en 5ème pour comprendre Hillary Clinton et en seconde pour Bernie Sanders. Pour la petite histoire, il faudrait être bac+5 pour comprendre les discours de Georges Washington…

D’autre part, Trump emploie beaucoup de mots terre-à-terre, prosaïques, comme le mur, ou le virus chinois par exemple. Il use de répétitions, faisant sienne la formule de Joseph Goebbels “Répétez un mensonge suffisamment longtemps, et les gens finiront par y croire”. Son expression est truffée de fautes de grammaire qui donnent l’impression de parler “peuple”. Ce faisant, il parle à ceux dont l’anglais n’est pas la langue maternelle, comme le sont nombre de ses électeurs.

LA simplicité AVANT TOUT

De fait, la simplicité est puissante, la simplicité est mémorable, la simplicité fonctionne. Trump donne à penser que la politique, en fait, c’est très simple : construire un mur, bombarder les ennemis, battre les adversaires. Trump accroît la proximité avec son public en l’interpellant souvent à la deuxième personne. Il parle sans note ni prompteur, maintenant un contact visuel permanent.

Il donne ainsi le sentiment qu’il ne déroule pas un script préparé par quelques technocrates dans une alcôve de Washington. Et ça marche parce que son auditoire veut qu’on lui confirme qu’il a raison d’être en colère et de rejeter la politique traditionnelle. Obama et Clinton, de leur côté, s’adressent à un public plus instruit, qui accepte d’être éclairé sur des sujets qu’il ignore, mais dont il perçoit la complexité.

TENIR LE PUBLIC PAR L’ATTENTION

En plus de cette simplicité, Trump a cette capacité de capter l’attention de son auditoire et de ne pas la lâcher. Il utilise pour cela plusieurs figures de style comme les images frappantes (“le mur”, “protéger les frontières”), les surnoms de brutes de catch dont il affuble ses adversaires (“Ron DeSanctimonious” pour son concurrent DeSantis le sentencieux, “Crooked Hillary” – Hillary la véreuse) ou des formules comme “Je n’aime pas me battre avec le pape”.

Même ses fautes de grammaire forcent ses auditeurs à se concentrer pour donner du sens à ce qu’il dit. D’ailleurs, il finit souvent ses phrases par des mots forts quitte à être incorrect grammaticalement. Quant au langage non verbal, il est parfaitement congruent avec le contenu du discours : une voix variée en rythme et en tonalité, qui claque un peu comme mitraillette, un corps qui occupe tout l’espace, avec les mains ouvertes. C’est la posture du mâle dominant prêt à en découdre.

POUR ALLER PLUS LOIN

Par la simplicité de son style et sa capacité à retenir l’attention, Donald Trump emploie efficacement la parole pour convaincre son public-cible qu’il est l’homme de la situation. Nous consacrerons un prochain article à analyser l’efficacité d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen par rapport à leur public.

En attendant, si voulez apprendre à évaluer la qualité d’une prise de parole, nous vous invitons à découvrir la méthode Toastmasters en assistant à l’une de nos prochaines séances. C’est ici.

Catégories
Communication Toastmasters

Comment organiser un concours Toastmasters? (Partie 3)

Dans ce dernier article, nous fournissons la liste des documents nécessaires aux concours

C’est en principe l’organisateur du concours qui se charge de fournir les documents nécessaires pour le concours. Si vous tenez ce rôle, assurez-vous d’imprimer bien à l’avance tout le matériel dont vous avez besoin pour la soirée du concours et en quantité suffisante. Pour faciliter les choses, préparez des dossiers à remettre au président du concours et au président de jury.

Deux familles de documents sont nécessaires pour les concours.

Préparation du matériel du concours (CANDIDATS)

Document

Nomenclature TM Document anglais – cliquable Document français
Règlement des concours Toastmasters
1171 Speech Contest Rulebook (1171) Uniquement en anglais pour la version la plus récente
Certificat d’admissibilité de candidat 1183 Speaker Certification Eligibility Originality (1183) Certificat d’admissibilité (FR1183).pdf
Biographie du candidat 1189 Speech Contestant Profile (1189) Biographie du candidat (FR1189).pdf
Certificat de participation 510D Certificate Participant (510D) Certificat de participation (FR510D)
Diplôme 1ère place 510A  Certificate 1st place (510A) Diplôme 1ère place (FR510A)
Diplôme 2ème place 510B Certificate 2nd place (510B) Diplôme 2ème place (FR510B)
Diplôme 3ème place 510C Certificate 3rd place (510C) Diplôme 3ème place (FR510C)
Feuille d’évaluation
1177 Evaluation sheet (1177) Feuille d’évaluation (1177 FR)

 

Préparation du matériel du concours (JURY)

Document

Nomenclature TM Document anglais – cliquable Document français
Certificat d’éligibilité de juge 1170 Judge certification of eligibility (1170) Certificat d’éligibilité (FR1170).pdf
Bulletin de vote – concours de discours international 1172 International speech contest ballot (1172) Bulletin de vote (FR1172).pdf
Bulletin de vote – concours de discours humoristique 1191 Humorous speech contest ballot (1191) Bulletin de vote concours humoristique (FR1191)
Bulletin de vote – concours de discours improbables (Tall Tales) 1181 Tall tales contest ballot (1181) Bulletin de vote discours improbables (FR1181)
Bulletin de vote – concours de discours improvisés (Table Topics) 1180 Table topics contest ballot (1180) Bulletin de vote concours d’improvisations (FR1180)
Bulletin de vote – concours de discours d’évaluation 1179 Evaluation speech contest ballot (1179) Bulletin de vote concours d’évaluation (FR1179)
Bulletin de juge des ex-aequo – concours de discours international 1188 International speech contest tiebreaking ballot (1188) Bulletin de bris d’égalité (FR1172A).pdf
Bulletin de juge des ex-aequo – concours de discours humoristique 1191a Humourous speech contest tiebreaking ballot (1191a) Bulletin de bris d’égalité concours humoristique (FR1191a)
Bulletin de juge des ex-aequo – concours de discours improbables (Tall Tales) 1181a Tall tales tiebreaking ballot (1181a) Prendre le bulletin anglais avec le bulletin de vote discours improbables français
Bulletin de juge des ex-aequo – concours de discours improvisés (Table Topics) 1180a Table topics tiebreaking ballot (1180a) Bulletin de bris d’égalité concours d’improvisation (FR1180a)
Bulletin de juge des ex-aequo – concours de discours d’évaluation 1179a Evaluation speech contest tiebreaking ballot (1179a) Bulletin de bris d’égalité concours d’évaluation (FR1179a)
Formulaire de dépouillement des scrutateurs (Tally Sheet) 1176 Tally sheet (1176) Formulaire de dépouillement des scrutateurs (FR1176)
Notification des gagnants 1182 Notification of contest winners (1182) Notification des gagnants (FR1182)
Feuille de temps 1175 Time record sheet (1175) Feuille de temps (FR1175)

 

Vous savez tout maintenant sur l’organisation d’un concours Toastmasters. A vous de jouer !

Catégories
Communication Toastmasters

Comment organiser un concours Toastmasters (partie 2)?

Dans ce deuxième article, nous nous concentrons sur le rôle spécifique de l’organisateur du concours et des présidents de concours et de jury

L’article précédent a présenté les différentes pièces de ce puzzle qu’est l’organisation d’un concours de discours. Dans ce billet, nous proposons un calendrier des choses à faire avant le concours proprement dit. Nous y incluons des modèles d’e-mails à envoyer aux différentes parties prenantes.

Calendrier des taches de l’organisateur du CONCOURS
Au moins six semaines avant le concours
  • Ouvrez la page EasySpeak du concours. En principe, il existe un modèle que vous pouvez réutiliser. (voir l’exemple ici).
  • Demandez à votre président de club d’informer les adhérents de la date du concours et de leur demander de participer comme juge ou aide. Un modèle (en anglais) se trouve ici.
  • Demandez-lui aussi de mentionner le concours lors de la clôture de chaque réunion jusqu’au concours.
  • Configurez ce document pour suivre les candidats, les aidants et les juges.

Il n’y a pas de limite au nombre de concurrents dans une compétition, mais vous devez tenir compte de la durée de la réunion et équilibrer le nombre de concurrents avec celui des membres du club remplissant les autres rôles nécessaires.

 Quatre semaines avant le concours
  • Si le concours est au niveau du secteur ou au-delà, vous devez disposer de la « notification des 3 gagnants » de chaque concours.de niveau inférieur.
  • Assurez-vous que tous les concurrents sont bien éligibles (cotisations à jour, pas dirigeant du district, ne pas concourir dans 2 clubs différents et autres conditions d’éligibilité exigées par Toastmasters International).
  • Adressez au président du jury le nom des candidats et leur club d’appartenance afin qu’il sélectionne les membres du jury dans le respect des directives de Toastmasters International : pas de juge issu du club d’appartenance d’un des concurrents.
Deux semaines avant le concours
  • Envoyez un courriel au président du concours pour l’informer de son rôle. Un modèle de courriel (en anglais) se trouve ici.
Une semaine avant le concours
  • Envoyez un courriel au président de jury selon le modèle (en anglais) ici.
  • Si vous organisez un concours d’évaluation, contactez l’orateur du discours-cible pour qu’il vous donne le nom de son discours.
Le week-end avant le concours
  • Imprimez les documents du concours. Assurez-vous qu’ils soient organisés de manière à ce que les personnes qui en ont besoin puissent y accéder facilement.
  • Assurez-vous que le président du concours est à l’aise avec le rôle et répondez à toutes ses questions.
Le jour du concours
  • Arrivez tôt.
  • Donnez au président de concours les documents dont il a besoin.
  • Donnez au président du jury les documents dont il a besoin.
  • Remplissez tous les certificats de participation.
  • Prenez des photos lorsque les certificats sont distribués.
  • Amusez-vous!
Après le concours
  • Transmettez la liste des 3 gagnants au responsable de l’échelon suivant (directeur de secteur, de division ou de district). Gardez une trace du classement complet des concurrents au-delà des trois premiers. En effet, au cas où un concurrent n’est pas en mesure de participer au tour suivant, le candidat classé après lui est admis à participer au concours pour représenter le club à sa place.
Calendrier des taches du président de CONCOURS
Deux semaines avant le concours
  • Envoyez un courriel aux participants du concours avec les informations nécessaires. Demandez-leur de remplir le certificat d’originalité et la fiche d’informations biographiques. Chaque concours a un modèle de courriel différent (en anglais).
  • (Cas des concours de secteur et au-delà) En cas de désistement d’un des concurrents, faites appel au candidat suivant sur la liste des vainqueurs du tour précédent.
Pendant le concours
  • Briefez les concurrents et procédez au tirage de l’ordre de passage. Vous pouvez éventuellement fournir ce briefing à distance.
  • (Pour les concours d’évaluation) donnez la feuille d’évaluation à chaque candidat.
  • Demandez aux concurrents s’ils ont besoin de matériel ou d’une installation particulière pour concourir.
  • Demandez aux 2 chronométreurs d’être visibles de tous les concurrents.
  • Déclarez l’ouverture du concours. A ce moment, plus aucun concurrent retardataire n’est admis.
  • En cas de problème ou de dysfonctionnement le concurrent dispose de 30 secondes supplémentaires.
  • Annoncez l’ordre de passage des divers concurrents.
  • Pour les concours d’improvisation et d’évaluation : tous les concurrents sauf le premier à passer sortent de la salle, escortés par l’huissier.
  • Pour les concours de discours et d’improvisations : présentez le concurrent : prénom et nom (applaudissements), titre du discours/sujet d’improvisation, titre du discours/sujet d’improvisation, prénom et nom du concurrent.
  • Pour les concours d’évaluation : présentez le concurrent : prénom et nom (applaudissements), prénom et nom du concurrent.
  • A la fin de chaque discours, demandez une minute de silence pour les juges.
  • A la fin du concours, accordez 2 minutes de silence voire plus, afin que les juges calculent leurs totaux.
  • Dès que le président du jury et 2 à 3 assesseurs se seront retirés, convoquez les concurrents et procédez à leur interview. Si l’un des concurrents participe à un autre concours, vous devrez attendre la conclusion des autres concours avant de procéder à son interview.
  • Recevez d’éventuelles contestations. Seuls les concurrents et les juges peuvent en soumettre, soit au président du concours, soit au président du jury du concours.
  • Récupérez la feuille de « notification de gagnant ». Une fois que les gagnants ont été ainsi déclarés, toutes les décisions sont finales.

 

Calendrier des taches du président de JURY
Quatre semaines avant le concours
  • S’il vous manque encore des volontaires pour les rôles d’aidant, contactez directement les participants à la réunion ou d’autres Toastmasters que vous connaissez dans les clubs de votre voisinage.
Deux semaines avant le concours
  • Pour les concours qui en ont besoin (évaluations et improvisations), envoyez un courriel à l’huissier pour l’informer de son rôle. Le modèle (en anglais) se trouve ici.
  • Envoyez un courriel aux chronométreurs pour les informer de leur rôle. Le modèle (en anglais) se trouve ici.
  • Envoyez un courriel aux scrutateurs pour les informer de leur rôle. Le modèle (en anglais) se trouve ici.
Une semaine avant le concours
  • Envoyez un courriel aux juges (et à l’orateur qui prononcera le discours-cible du concours d’évaluation) pour confirmer leur présence. Le modèle (en anglais) se trouve ici. Dans ce courriel, demandez-leur de remplir le certificat d’éligibilité de juge et incluez-y le briefing des juges.
Pendant le concours
  • Recevez de l’organisateur du concours les documents nécessaires à votre équipe et distribuez-les.
  • (Une fois que les scrutateurs ont ramassé les bulletins de vote) ramassez le bulletin de vote du juge des ex-aequos, ainsi que la feuille de temps. Quittez la salle avec les scrutateurs. Remplissez le formulaire de dépouillement des scrutateurs en éliminant, le cas échéant, les candidats qui ont dépassé leur temps.
  • Remplissez la feuille de notification des gagnants et remettez-là au président de concours.

L’organisation des concours n’a maintenant plus de secret pour vous. Dans le dernier article, nous donnerons la liste des documents nécessaires pour les différents intervenants.